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13 mai 2008

Rupture.

Voici un mot qui fut beaucoup utilisé récement...... Mais en ce jeudi 8 Mai 2008, je vais laisser la politique là où elle est. Rupture, donc, avec le quotidien, avec son temps, les habitudes, les barrières, évasion ! Aprés tout, n'est-ce pas là ce que je recherche, de temps en temps ? Etre ailleurs, dans un autre monde, sans référence, sans repère, juste moi..... et moi. Et puisque je m'évade, autant que ce soit le plus tôt possible. Rupture franche, évasion immédiate.
Le voyage commence donc à 4H00 du matin, quand je franchis la porte de l'immeuble, avec le vélo, les skis, des tartines pour la journée, direction le pont de la Betta. La route est tranquille, peu de circulation, je glisse en silence, doucement mobile, en conversation avec moi-même, l'esprit vagabond. L'absence de bruit, le roulement sans heurt de la machine à propulsion humaine, mon ombre qui me dépasse à chaque reverbére.... et que je ratrappe au suivant créent un ambiance propice à la reverie. Il n'y a plus d'espace ni de temps, juste des instants sans dimension. Gières, Domène, Le Versoud, Villard-Bonnot, Brignoud, les panneaux sont autant de balises sur mon chemin vers ailleurs.
Brignoud.... changement de rythme, je m'élève, repère spatial. Doucement, calmement, l'ambiance s'éclairçi, le jour arrive, repère temporel. Le ciel passe du noir au bleu sombre, les oiseaux entament leur chant matinal, ponctué par les percussions discrètes des fontaines, à peine souligné par le tintement de cloche de quelque vache somnolente. Le Fuzier et son petit valon, juste avant Prabert, j'adore ce coin, la route monte entre deux flans bordée d'arbres et se termine par une épingle, écrin agréable et reposant.
Reste la route de Prabert, chargée de polémiques, je ne peux m'empêcher d'y songer.
Vite, passons !

La piste qui mène au pont descend, je me laisse emporter par la gravité. Arrivée au pont, fin de la première partie. Je pose le vélo (Tiens, où est-il au fait ?) Commence alors une marche à la recherche de la première neige qui me permettras de chausser les skis. Elle n'est pas bien loin, 50m aprés le petit pont de bois sur le ruisseau. Il n'y en a pas beaucoup, assez pour monter, mais la descente seras délicate. Sans importance. Montée dans les vernes, passage de la vire avant le lac, il fait jour, retour sur terre, contrastes de vert, de marron et blancs.
Je distingue les contours du lac, défonçés par les coulées de la veille, je devine le goufre qu'il y a dessous, pas trés engageant. Je contourne et continue, premier ressaut, deuxième ressaut, repérage de la descente, et, enfin, le voici, couloir nord du Pic de la Pierre, encore une "virgule". La neige est relativement gelée, la progression se feras à ski jusqu'au premier tiers, ensuite, crampons, dré dans le pentu, ça va plus vite ... En fait de virgule, c'est plutôt un point-virgule, de grosses pierres encombrent à mi-pente. La sortie est spectaculaire, la pente se redresse de plus en plus, 50° puis 55° selon la terminologie officielle ....
Que vais-je trouver derrière ? Je me sens comme un avion franchissant une ligne de crêtes. Rupture, l'envers ce révèle d'un coup, c'est à peu prés plat, suffit de se hisser et de s'y assoir avant de se mettre debout. Sommet !
Petite aparté avec moi-même, redescendre dans le couloir raide et dur, avec la caillasse au milieu ?

Ou, bien de l'autre coté, plus débonnaire ? (Tiens, en plus, la moquette est toute neuve .....)

Ce seras la moquette ..... envie de skier......

Et je skie, vite, la neige n'est pas encore pourrie, j'en profite, Col de la Mine de fer, les deux ressauts par le coté nord, le lac par le coté sud, jusqu'à la vire, ça se laisse glisser.
Rupture, sensations.
Me voici sur la vire, vite franchie, changement de style. Va falloir la jouer serré pour descendre là dedans, mais comme dirait Dr Seb : "Ca paaaaaaaasse !" et après quelques négociations avec les pierres et les arbres, ce fut une série de méandres plus ride que free, mais c'est passé. Les skis n'étaient pas trés contents, ils auront droit à une double ration d'Araldite au retour, ils adorent ! Nouvelle activité pédestre, me voici dans mon petit bout de prés à coté du pont de la Betta. La cascade s'est réveillée, impossible de faire une sieste, juste m'assoir pour passer la tenue de cyclo-touriste, un peu de repos, arrimage du barda et s'est partie pour une nouvelle descente. Rupture, ça ne glisse plus, ça roule.
Aprés une descente rapide, me voici de retour en se bas monde. Itinéraire inverse, rupture inverse, reprise de contact, connexion progressive à la réalité, juste assez pour croiser quelques sourires, voici la ville, déserte (presque), la maison, 14H30.





10 mars 2008

Journée tractage à Chamechaude

Comme annoncé ici, les skieurs été conviés ce dimanche à faire don de leur force de tractage (et il en fallait, pour tirer dré dans l'pentu !) pour permettre à Nat' de faire une belle descente sur l'emblématique Chamechaude. Et les véloskieurs étaient de la partie ... !
Départ à 8h du "pont Playmobile" pour Jérome et moi, un peu plus tard (de combien ? grosse interrogation !) pour Seb et Julie, qui, électrifiés, nous rattrapent du coté du Sappey. Après un carambolage entre les deux zigs qui oblige le génial mécano à redresser un garde-boue tordu, ils nous larguent rapidement ... ainsi que pas mal d'autres tracteurs, plus rapides ... mais motorisés, les bougres !
Sur la montée à Chamechaude, j'ai pas grand chose à dire, si ce n'est que j'aurais bien aimé avoir une pause kitkat un peu plus prolongée avant d'attaquer ! Et que l'organisation des "Nat'tracteurs" était impecc' ... Ils étaient entre 20 et 30 accrochés à deux cordes, et, qui tel le rhinocéros laineux poursuivi par les affreux cro-magnons des vieux films de Thierry Donard, se sont imposés une cadence de dingue (on a parlé de 600 m/h ...), et le tout en traçant le plus droit possible ! Pour s'en convaincre, y a qu'a aller voir la trace, qui devrait rester un moment (bon, s'il ne neige pas trop ...).
Après un pot surement mémorable pour le bar du Col (merci Nat'n'Co), redescente tranquille vers Grenoble, un chouïa perturbés par des rafales haineuses, pour finalement retrouver la ville et ses bagnoles garées sur les pistes cyclables ...
ha oui, j'oubliais : la neige était bonne !

3 mars 2008

Hiver 57

Encore un recommandé à aller chercher à la Poste... Et puis le mauvais temps qui arrive... Décidement, pas le temps d'accorder une journée entière pour skier... Oh bah alors on va prendre vite fait la voiture pour faire un Chamechaude en vitesse....
Et si on réflechissait un peu pour se rendre compte que la voiture n'est pas si rapide que ça par rapport à d'autres moyens de transport plus doux...
La preuve en images et en chiffres.
Et la rencontre à la descente avec le distilleur ambulant stationné à Corenc pour qq jours a merveilleusement complété cette matinée, avec les histoires de l'ancien du Sappey me racontant ses deux saisons (57 et 58) au col de Porte (à l'époque il n'y avait que 2 téléskis) où il s'amusait de voir monter les gars de Grenoble, en vélo, ski embarqués, pour profiter de la neige du col...
Comme quoi, on n'a rien inventé...

11 févr. 2008

Vous avez un nouveau message...

Voila un message électronique qui m'est arrivé samedi après-midi. Je ne résiste pas à l'idée de le diffuser!

Salut,
Je suis un habitant de St Nizier du Moucherotte, et je viens
de vivre ma première à véloski hier. En effet je consulte régulièrement le blog
et je dois dire que leconcept m'a tout de suite séduit. Donc je me fais prêter un
vtt par un copain et je me lance. L'objectif est de partir de St Nizier pour
aller faire la croix de Chamechaude, et de retrouver ma petite femme sur Claix. Je
suis parti vers 9h de St Niz', superbe journée, j'attaque la descente, avec face
à moi le but à atteindre. 10h20, me voila à latronche au pied des difficultés.
C'est parti pour la montée, je fait une courte pause, au soleil, sur la place du
village au Sappey pour repartir ensuite en direction du col de porte. 11h40
j'atteins le petit parking au bord de la route, un peu en dessous du col de
porte. Ca y est! Je me change et commence cette montée que nous connaissons tous
trèsbien, avec ce jour là, un grand soleil et une satisfaction
toute particulière. 13h00 Je casse un bout de croûte au sommet, puis je prends le
chemin de la descente. 13h50 je charge de nouveau le vélo et descends en
direction de la ville. 15h20 j'arrive à Claix comme prévu, tout s'est déroulé
sans le moindre problème.
Conclusion :- Le trajet est moins long et moins difficile que je ne le pensais. Pourtant je ne suis pas cycliste pour un sou.- Le fait de rouler avec les skis accroché au vélo ne gène en rien, ni à la montée, ni à la descente.- Je pensais être cuis pour la montée en ski, mais finalement je
n'aipas mis beaucoup plus de temps que lorsque je monte en voiture (il y a de
quoi se poser des questions).En bref une super journée, et je compte bien renouveler l'expérience.
Merci à tous @+

Bertrand

10 févr. 2008

Un bon jour pour aller à Prabert......en vélo

Samedi 9 février 2008.
Journée d'essai pour un ami Crollois.
Cas de figure typique, il veut essayer, mais souhaite pouvoir rentrer dans l'aprés-midi. Aussi la destination est toute indiquée : Prabert et une petite excursion vers le Pas de la Coche.

On se retrouve donc à la gare de Brignoud où j'arrive par le TER de 8H09 de Grenoble. On décolle à 8H30 après quelques ajustages de son chargement. La montée se fera par un itinéraire bis qui nous permet d'éviter les axes habituels vers Prapoutel et Prabert. Une route trop étroite pour des voitures mais idéale pour des cyclistes. A 10H30 nous sommes à la barrière de la route de Prabert.

J' en profite pour compter les voitures garées : 150 !!!
C'est la foule des grands jours de beau temps.

Pourtant, nous allons découvrir que cette foule n'existe pas. Le site est si vaste que nous n'apercevrons pas plus d'un trentaine de randonneurs. Les occupants des 150 voitures se sont dispersés dans la nature !!

S'en suit une classique sortie avec bonne neige de printemps, sous un soleil radieux, une température bien agréable et une redescente bien emmenée en milieu d'aprés-midi jusqu'à Crolles où nous attend une bonne bouteille de "cervoise" belge.

Comme quoi, l'affluence à Prabert n'améne qu'une seule réflexion :

Si les TC desservaient Prabert le WE, ca ne changerait pas grand chose aux conditions de randonnée, mais ça ferait (beaucoup) moins de voitures sur les routes ......

5 févr. 2008

D'autres s'y essaient...

Trouvé ça ce matin sur le forum C2C: on dirait que les graines semées commencent à germer...

Et quelques photos

28 janv. 2008

Zut, j'ai oublié l'appareil photo !

Samedi 26 janvier 2008 : Rochers de Bellefont par les crètes et en boucle.

La baromètre avait pris une crampe pendant la nuit et c'est bloqué sur Grand Beau Sans Vent avec Nuages en Fond de Vallée. La journée ideale pour trainer en montagne. Et aussi valider un nouvel itinéraire d'approche. Toute la bande de véloskieurs étant retenue par leur "obligations respectives", j'étais seul sur ce coup là....

.....et ça tombe bien, il y avait longtemps que je ne m'étais pas appliqué un bon plan débile. J'opte d'emblée pour une approche train-vélo et une rando en boucle : ce sera les Rochers de Bellefont par leurs crètes, en passant par la Dent de Crolles, le col de Bellefont, Perquelin et le col des Ayes.


Pour l'approche :
Train matinal jusqu'à Brignoud (3,8€) et montée en vélo au col du Coq.
Retour à vélo directe sur Grenoble, ça descend tout le temps.

Petit recit sans photo, j'ai oublié de prendre l'appareil :

Montée humide et froide par Craponoz et un bout de chemin en terre, ceci pour éviter la nationale et la ligne droite raide qui démarre la montée au col. Grand soleil à partir du Baure, je ralentis et roule doucement pour me reposer, profiter de la chaleur, de l'ambiance. Je pose le vélo au parking sous le col. Des voitures, pas trop, essentiellement des gens en raquettes. Bizarre, pas de skieurs ?
Ascension (trop) rapide de la dent de Crolles, pas de vent, neige dure de printemps. Je finis par sortir les couteaux, bien utiles pour franchir le pas de l'oeil skis aux pieds....
Je croise un unique skieur-randonneur qui redescend de la Dent.
Traversée par les crètes : pas une trace, personne, degun ! La neige sèche et portante permet aussi bien de monter que de descendre en glissant sur les peaux, presque du ski-nordique. La cheminée du paradis est un peu plus délicate, car de nous trois (sac, skis, moi) un seul passe à la fois. Va falloir définir l'ordre de passage... moi en dernier. En arrivant au col de Bellefont, l'ascension du départ se rappelle à mon bon souvenir. Je skie (enfin !) jusqu'à la source de la cabane. Là je me pose et je me repose.
Descente rigolote et un peu sanglier sur Perquelin suivi d'une remontée tranquille au Col des Ayes, et toujours pas âme qui vive....L'aprés-midi touchant à sa fin, le neige recommence à durcir, du coup je rejoins le parking en trace direct sans déphoquer, comme ça les skis sont prets à être chargés.

Descente ultra-rapide sur Grenoble sur une route bien séche. Même pas froid !

19 janv. 2008

Moucherottski

17 janvier 2008.
Moucherottski, c'est le nom que pourrait porter ce site.... mais il est vrai que c'est le belvédère le plus élévé et le plus proche de la ville. Aussi est-ce une destination facilement accessible en semaine. Inutile de prendre une voiture et perdre une heure en tout à fabriquer du CO² pour ça. Les quelques 18 km entre Grenoble et le parking du tremplin sont facilement avalés sans être un kador du TDF. Inutile d'aller plus haut, avec la nuit, la neige recommence à durcir et la maigre couche à cet endroit porte suffisament. Reste ensuite une grande classique de la rando à ski dans une ambiance nocturne et lumineuse. On se dispensera de la frontale à la montée, et, si on n'est pas trop pressé, à la descente. Le retour en ville, sur une route à peine humide, sèche à partir de la TSV, sera encore l'occasion de jouer du guidon dans les virages, à la poursuite de Joe Bar (qui était retenu ailleurs ce soir là ;-) )...... Une bonne soirée en définitive, retour au lit à minuit, repu, content. A refaire....

17 déc. 2007

Véloskiskwaltractage au Moucherotte

En ce samedi 15 Décembre le Moucherotte fut vaincu par une bande d'irréductibles Grenoblois. Partis tôt le matin (9h), Nat en handbike, Bea, Julie, Mickael, Eric et Seb en vélo et François en VFD+vélo, gravirent les pentes de saint Nizier de Moucherotte. Le ciel fut sombre, accompagné d'un froid glacial mais n'entamant, oh jamais, le moral des troupes.



Arrivés à Saint Nizier, double récompenses, le ciel se déchira laissant place à un soleil radieux et un repas gargantuesque leur fut offert au chaud chez Philippe. Une fois rassasiée et réchauffée la meute se mit en place pour tracter Nat. Les filles furent placées devant pour qu'elles puissent monter à leur rythme, même si derrière ça trépignait déjà d'impatience! Le départ de la rando à ski fut donné du jardin de Philippe (la classe). 2H plus tard, les irréductibles Grenoblois (qui n'étaient plus aussi irréductibles que ça) arrivèrent au sommet du Moucherotte dans une lumière déjà déclinante. Séance photos et la descente commença. Nat assura un max sur ce parcours étroit où il n'etait pas facile d'enchaîner de petits virages avec un skwal.

Photo Philippe Descamps

Photo Philippe Descamps

De retour aux vélos, la troupe se dépêcha de plier sacoches pour faire la descente jusqu'à Grenoble dans la demi-obscurité de ce jour (et non de nuit). Il va s'en dire que la handbike fut insuivable en descente (dixit seb) et que le froid fut pénétrant. Et c'est ainsi que tout le monde repartit dans ses pénates, des souvenirs et d'autres projets plein la tête...


A suivre.

Je vous prie de bien vouloir excuser ma prose pas très originale!


13 déc. 2007

Moucherott' n' roll


Un peu désoeuvré ce mercredi soir, je me suis dit:
"Et si j'allais voir un peu du coté du Moucherotte ?".
En disciple appliqué du changement d'approche, je suis parti tester le Tram. Celui qui monte à St-Nizier. Mon billet en poche, je monte en vélo à la station intermédiaire du virage sous la Tour sans Venin, et j'attends. Pas de tram. Bizarre. J'avise le controleur:
"- A quelle heure le tram ?
- Départ immédiat !
- Mais il est où ?
- Ben, faut regarder dans vot' tête, coté gauche, tiroir imagination.
- Hein ? Mais, et mon ticket ?
- Dans votre poche, n'oubliez pas de composter...
- Ben, et vous ?
- Moi, je n'existe pas .... ha, si, c'est un tram à pédales, ne l'oubliez pas."
Il disparaît aussi sec.
Je monte dans le tram, actionne les leviers et c'est parti, ce qui remplace "dans" par "avec" en début de phrase.
C'est bien le tram, ça monte en pente douce et constante, Tac-Tac TacTac.
C'est régulier, l'esprit peut vagabonder, pas de stress, Tac-Tac Tac-Tac.
J'ai le temps de voir les lumières de la ville. Tac-Tac Tac-Tac.
Le brouillard qui descend ou plutôt moi qui monte vers lui, Tac-Tac Tac-Tac.
Et puis, au détour d'un virage, la neige, station intermédaire des Michalons.
Le Tram s'arrète.
"- Tout le monde descend, terminus"
- Ben comment je fais ?
- C'est à vous les skis ?
- Oui.
- Pouvez-y-aller, la couche est lourde et tassée.
- Mais il n'y a pas de traces ?
- Savez pas faire ?
- Heu, oui.
- Faites !"
Et me voilà parti. La neige, c'est doux, c'est confortable, mais ça monte pas vite quand c'est épais. Et je monte, je monte. Station intermédiaire du Tremplin. Pas d'énneigée, effectivement le tram ne risquait pas de venir jusqe là... Maintenant, c'est le brouillard qui m'enveloppe. Heureusement, ils ont planté des arbres, ça permet de se repérer. Mais bon, pas grand chose à voir, je visite le coin, trouve une grande piste de ski, remonte un peu, et puis non, c'est trop mouillé.
Je fais un petit tour dans la foret, peut-être des champignons, et retourne au terminus. Je regarde dans ma tête, ouf, le tram est toujours là. Allez hop, je monte et je redescend, heureusement que mon billet est un aller-retour. Et, ô surprise, le tram me pose directement à la maison. Me reste une moitiée de nuit pour rêver de tout ça.

12 déc. 2007

Un veloskieur qui surgit hors de la nuit...


comment faire sensation en garant le vélo à coté du scooter de son chef...


Agenda oblige, il me restait juste hier soir pour faire une virée et vérifier ce que je craignais: une bonne couche de neige au Sappey (mon terrain d'entrainement préféré, car proche et tranquille, mais jamais en conditions l'an dernier). Résultat: j'avais raison, la neige était terrible (pas une touche, et brassage à pied jusqu'aux genoux à la fin)... Par contre le reste de la soirée aussi: j'avais juste négligé la pluie, la route enneigée (mais au final le vélo tenait étonnament bien dessus... merci Schwalbe!) et les mains façon playmobil à la fin de la descente avec les gants mouillés.
C'était une vaste connerie avec cette météo, mais par météo favorable, ya un super ratio ski/vélo sans voiture depuis le boulot, et la montée n'est pas si longue!

Un veloskieur qui surgit hors de la nuit, part vers l'aventure au galop, son nom il le signe à la trace de la roue d'un S qui veut dire Saglisse...

9 déc. 2007

Chamchaud' devant !

Première sortie "concertée" 100% C02-less de quelques véloskieurs. En petit comité, certes, la concertation ayant eu lieu autour d'un bon picrate rhodanien, au milieu de la nuit de vendredi. La météo houleuse et l'envie d'une bonne grasse matinée nous a fait choisir la grande classique Chamechaude. Et on m'a soufflé dans l'oreillette que la neige va s'inviter à 1000m pour la nuit et que ça pourrait être tout bon... Bien inspirée, l'oreillette, sans doute le Côtes du Rhône.

La grasse matinée s'éternise au rythme de la pluie et des trouées ensoleillées. Juste de quoi ouvrir un oeil, le coller à la vitre pour voir le Rachais transformé en forêt noire couverte de sucre glace. Le téléphone est réveillé lui aussi, le soleil met en charpie la couverture nuageuse, les ingénieurs de MF ont mesuré 25cm au col de porte avec leur règle d'écolier, départ de la petite équipe prévu entre 12H00 et 13H00.

Décollage 13H15 après quelques mises au point techniques pour fixer le barda sur les vélos. Montée sans histoire, sous le soleil et dans une atmosphère bien chargée en humidité. Grosse suée pour PianPian qui entre vite en sublimation (passage de l'état solide à l'état gazeux). Ricil, écolo-responsable en toutes circonstances, en profite pour jeter quelques bouteilles dans un conteneur à verre. Sebuju testent le VAE-DIY* en configuration tandem. Tant et si bien que c'est le moteur qui s'est senti mal et a dit "Stop !" en enclenchant sa protection thermique. Rien de grave, après refroidissement, il est reparti, mais c'est Julie qui va avoir chaud, maintenant. L'incident technique étant clos (et compris), on peu reprendre la balade et s'occuper du paysage. C'est que du blanc à partir du Sappey, sur les champs, autour des arbres. Le soleil réchauffe juste assez et, le tandem ayant repris du service, l'écolo-responsable et le Sublimé se la jouent Tour de France, roue dans roue, relais et rythme soutenu, histoire de pas être trop en retard au pied du TSK de Chamechaude.

Après installation du "campement de vélo", c'est parti, direct sous le TSK pour rentabiliser le dénivelé. Le Sublimé, revenu à l'état solide, fait la trace en restant bien sous le câble, on ne sait jamais, des fois que la station ouvre le TSK, ça pourrait être utile. La couche est épaisse à souhait mais ressemble plus à du polystyrène qu'à du sucre glace. Ce sera comme ça jusqu'à la brèche Arnaud que nous atteignons avec le crépuscule. Nous n'irons pas au sommet. Nous choisissons plutôt de profiter de la belle neige tant que nous y voyons encore. L'oreillette de Seb nous conseille de traverser Nord, sous le sommet pour descendre dans la forêt. Bien inspiré aussi, c'est épais et il n'y a pas de trace ! Yalâââââ !!!!!!!!

La descente en vélo sera un grand classique de la discipline : fait nuit, éclairage avec frontales et loupiottes de vélotaffeur, prudence dans les virages quand c'est mouillé, lâchage des freins quand c'est sec, plus ou moins froid aux doigts et bonne humeur.

Quant à la soirée raclette-bierre-crêpes-cidre, rien d'innovant, comme d'habitude.

*Vélo à Assistance Electrique, Do It Yourself

7 déc. 2007

Bus puis ( vélo ) puis ski et re-vélo !!!


Bus de 14h10 via chamrousse:
Facile! Il suffit d'arriver à la gare avec un peu d'avance pour mettre le barda dans le bus, acheter le billet au guichet....et faire un sourire au chauffeur!
Arrivée à Recoin vers 15h30 ; après ça ne tient qu'à vous et à la qualité de votre frontale et autres éclairages du cycliste aventurier. La descente est pépère jusqu'à Uriage, moment où l'on revient à la dure réalité des villes et de ses véhicules. Mais avant d'y arriver, en étant seul on a eu le temps de se prendre pour mikehorn, ou un martien en traversant les rues piétonnes éclairées de Saint Martin d'Uriage.....mais on s'en fout cette escapade nous a remonté à bloc!!!



Bus de 8h05 via le Sappey:
Là va y'avoir un peu de vélo avant le ski! En semaine il faut se rendre à l'arrêt "musée de grenoble"...pour prendre le bus, mais aussi émerveiller, intriguer, amuser tous les citadins utilisant les TC! Dès qu'le bus arrive, faut pas trainer pour blinder la soute de tout nos objets saugrenus...Arrivée 30 min plus tard au Sappey. On peut profiter de la fontaine en face de la superette pour remplir la gourde ( non, pas votre copine, le bidon de vélo... ), et c'est partit pour 4 ou 5 km de vélo en pente douce. Une petite mise en jambe avant de s'envoyer x chamechaude...

...ensuite la descente sur Grenoble avec le soleil en pleine poire, la vue débordante, c'est du "gateau".





texte et photos : Julien

30 nov. 2007

Véloski après boulot deuxième

Chamrousse le 16 Novembre 2007. Premier test du véloélectrique by Seb!

Cherchez l'erreur sur la première photo?


Et oui il manque les skis... Ok j'avoue pour un premier essai j'ai eu le droit de prendre la voiture et de faire l'assistance! Premiers résultats prometteurs, revalidés le dimanche à Chamechaude.

Au Chapitre pratique: la serrure du cadenas à clé a gelé... le vélo a bien failli passer une nuit glaciale à Chamrousse. Deuxièmement le froid (-15°C) à ne pas prendre à la légère pour la descente sous peine d'avoir yeux, joues et quoui.... gelés!

Allez ça c'est juste pour montrer comme c'était bon et que nous on ne s'est pas perdu à Casserousse malgré une mer de nuage bien dense!



Véloski après boulot

Donc disais-je que plein d'idées peuvent fuser de discussion autour d'un plat de ravioles...
Une qui n'a pas percutée dès hier soir, mais qui trouve un bon écho aujourd'hui, c'est le principe bus + ski + vélo.
Ca vient pas de moi (loin de là!), mais c'est carrément faisable APRES le boulot (et même si vous avez un boulot qui ne vous autorise pas à sortir à 15h00)!
En organisant un quart de poil la chose, on peut prendre un VFD qui monte à Chamrousse et démarre de Grenoble à 17h45 (et même 18h19 à la gare de Gières). On enfourne le vélo et les skis dans la soute et on a une heure pour se reposer, manger, papotter (rayer la mention inutile) et à 19h05 on est skis aux pieds près à partir sur les pistes de Chamrousse...
Entrainement de bourrin ou rando nocturne plaisir au clair de lune, c'est au choix, mais la descente se fait à n'importe quelle heure grâce au biclou qui est monté avec vous...
Et comme dirait Seb:
Sortie 100% pur bio