14 déc. 2008
Nouveau Site
21 oct. 2008
Chroniques d'en Haut et Rencontres du Cinéma de Montagne
J'en profite également pour signaler la projection de Neige 26", le court métrage d'Olivier Alexandre, le mercredi 5 novembre au Summum à Grenoble (lors des 10emes rencontres du cinéma de montagne).

8 sept. 2008
Veloski au Moucherotte en aout !!
Le plus dingue, c'est qu'elle s'est déroulée fin août !!
Si, si, c'est là :
http://entrecieletterre.over-blog.net/article-22307180.html
31 juil. 2008
Traversée de la Chartreuse
> Chambéry-Grenoble par les cols... <
> et avec du handicap <
4 juil. 2008
En été, fait du BioVTT
Retour sur un début de saison qui a commencé un week end de Mai (le premier pour être précise). Il ne fait pas encore trop chaud, le Diois est « The Spot Méga Top Génial » pour reprendre en douceur des sensations sur nos vélos. Le TER Grenoble-Gap que nous avons pris deux fois pour faire du véloski cet hiver, s’avère être un bon plan pour le VTT. Arrêt donc à Lus la Croix-Haute prêt à en découdre avec les sentiers (Single dans le language du VTTiste). Montée rapide au Col de Grimone et nous basculons côté Diois. Ambiance sud et chaleur garantie. On sait déjà que l’on va se régaler. Nuitée à Chatillon en Diois au Gite du Suel. Le lendemain notre unique contrainte est d’être à Die pour prendre le bus SNCF a 16H45 qui nous ramènera à Grenoble via Valence. En attendant nous ne nous privons pas et enchaînons des sentiers connus et inconnus : dans le Diois pas de soucis, tous les chemins marqués en rouge sur la carte passent à VTT ! On arrive même en avance à Die, une pause au café du coin s’impose!
Le concept une fois validé, on a récidivé ! Cette fois-ci un week end de Juin. A défaut de Diois on a été voir dans les Ecrins et la Matheysine ce qu’il se passait. Départ donc samedi matin par le bus Transisère Grenoble-Gap. Cette fois-ci arrêt à Corps. L’objectif de la journée : le Gargas, sommet qui se situe au dessus du sanctuaire de Notre Dame de la Salette. On voit où l’on doit monter quasiment depuis le bas. Un peu usant pour le moral ! La récompense comme souvent est au sommet. La vue panoramique à 360° vaut son pesant de cacahouete. Ce coup-ci on distingue « très loin » en bas Entraigues, lieu où nous passerons la nuit : ça c’est bon pour le moral La descente va être longue ! Le VTT à cette similitude avec le ski de rando : on en bave bien à la montée mais la promesse d’une descente ludique (ou pas) est là. Encore plus loin on aperçoit le Tabor de la Mure, sommet prévu pour Dimanche!
Le lendemain après une liaison un peu longuette entre Entraigues et Nantes en Ratier, on attaque enfin la montée proprement dite. On aurait eu une voiture, on ne se serait pas embêté à faire tous ces kms de route. Mais comme dirait je sais plus qui « c’est le jeu ma pauvre lucette ». « Ah oui ? » « Ah bon, ben daccord alors ! » Retour à Grenoble par le même bus qu’à l’aller sauf que cette fois on le prend à la Mure !
Un autre concept, testé en vacances cette année, est le "VTT-Sacoches": à mi-chemin entre le cyclotourisme et le VTT. Le principe une remorque pour transporter les affaires, qu'on laisse lorsque l'envie de faire du VTT nous prend!
25 juin 2008
Les jarrets de Miage. Chronique d’une fin de saison.






2 juin 2008
La neige est partie, v'là l'pelouse !
WE maussade en perspective, plus assez de neige pour skier, que faire, que faire ?
Question vite résolue, c'est l'anniversaire d'Yvan, un ami, qui franchit le cap de la quarantaine. Le genre de truc qui n'arrive qu'une fois, forcément. Et quand il me dit que ça se passeras au refuge des Perrières, au-dessus de Val Pelouse, c'est le déclic. Rendez-vous est pris pour 15H00 à Val Pelouse et je me jette sur le petit dépliant des horaires férroviaires. Du gâteau (d'anniversaire), j'en ai un (train, pas gâteau...) à 11H05, arrivée 11H48 à Pontcharra. Et le retour ? Bah, vélo ou train, ça le fait quoiqu'il arrive.... Seule inconnue, la météo. Certains diront qu'il risque de pleuvoir, mieux vaut y aller en voiture, je me suis dit qu'il risquait de faire beau, l'ascension n'en sera que plus agréable. Et c'est le moment de valider l'itinéraire pour l'hiver prochain : Pontcharra - Blanche Chapelle - la Rochette - Arvillard - Val Pelouse.
15H30, la petite troupe arrive.....la pluie aussi. Heureusement, la montée au refuge est courte, même les gosses sont contents.

Allevard, Goncelin, je franchis l'Isére. Les petites routes agricoles de la rive droite
Lumbin, première escale technique chez la frangine. Je tombe à pic, les parents sont là aussi, c'est l'heure du repas. "Tu manges avec nous ? Bah voui ....." C'est que la table est bonne à la cantine maternel . "Et tu rentres à Grenoble comme ça ? Bah voui .....". "Oulalalala.....".
Peuh, même pas fatigué, surement l'énorme steak de midi.
"Faut que tu prennes de forces pour faire ce que tu fais !"
"Oui, maman..."
22 mai 2008
Les mollets d'Avérole - 8/11 mai 2008

13 mai 2008
Rupture.
Le voyage commence donc à 4H00 du matin, quand je franchis la porte de l'immeuble, avec le vélo, les skis, des tartines pour la journée, direction le pont de la Betta. La route est tranquille, peu de circulation, je glisse en silence, doucement mobile, en conversation avec moi-même, l'esprit vagabond. L'absence de bruit, le roulement sans heurt de la machine à propulsion humaine, mon ombre qui me dépasse à chaque reverbére.... et que je ratrappe au suivant créent un ambiance propice à la reverie. Il n'y a plus d'espace ni de temps, juste des instants sans dimension. Gières, Domène, Le Versoud, Villard-Bonnot, Brignoud, les panneaux sont autant de balises sur mon chemin vers ailleurs.
Brignoud.... changement de rythme, je m'élève, repère spatial. Doucement, calmement, l'ambiance s'éclairçi, le jour arrive, repère temporel. Le ciel passe du noir au bleu sombre, les oiseaux entament leur chant matinal, ponctué par les percussions discrètes des fontaines, à peine souligné par le tintement de cloche de quelque vache somnolente. Le Fuzier et son petit valon, juste avant Prabert, j'adore ce coin, la route monte entre deux flans bordée d'arbres et se termine par une épingle, écrin agréable et reposant.
Reste la route de Prabert, chargée de polémiques, je ne peux m'empêcher d'y songer.
Vite, passons !
La piste qui mène au pont descend, je me laisse emporter par la gravité.
Je distingue les contours du lac, défonçés par les coulées de la veille, je devine le goufre qu'il y a dessous, pas trés engageant.
Que vais-je trouver derrière ? Je me sens comme un avion franchissant une ligne de crêtes. Rupture, l'envers ce révèle d'un coup, c'est à peu prés plat, suffit de se hisser et de s'y assoir avant de se mettre debout. Sommet !
Petite aparté avec moi-même, redescendre dans le couloir raide et dur, avec la caillasse au milieu ?
Ou, bien de l'autre coté, plus débonnaire ? (Tiens, en plus, la moquette est toute neuve .....)
Et je skie, vite, la neige n'est pas encore pourrie, j'en profite, Col de la Mine de fer, les deux ressauts par le coté nord, le lac par le coté sud, jusqu'à la vire, ça se laisse glisser.
Rupture, sensations.
Me voici sur la vire, vite franchie, changement de style. Va falloir la jouer serré pour descendre là dedans, mais comme dirait Dr Seb : "Ca paaaaaaaasse !"
Aprés une descente rapide, me voici de retour en se bas monde. Itinéraire inverse, rupture inverse, reprise de contact, connexion progressive à la réalité, juste assez pour croiser quelques sourires, voici la ville, déserte (presque), la maison, 14H30.
12 mai 2008
Tu passes devant ? Non, toi Thabor !
En effet, l'idée de partir directement à skis de la maison ayant été éprouvée la semaine précédente avec Seb et Julie, Claire et moi ne voulions pas ressasser la recette. Cependant, la fantastique neige que nous avions skié dans les Cerces méritait qu'on y retourne ! 10 minutes de top25 3535OT (Névache-mont-Thabor) plus tard et le tour de 3 jours et demi était ficelé !
Le point de départ étant le bout de la route après Névache, la question est "comment s'y rendre ? ". La réponse pourrait être : "on prend la caisse et on attaque à 6h du mat de Névache". Elle fût plutôt (vu qu'on a le temps et un long ouikaine) : "on part la veille vers 14h, on monte en vélo et on dort au refuge Ricou !".
"Bon d'accord, mais qu'est-ce qu'on fait le jeudi, en attendant 14h ?
-Bein, un p'tit pic blanc ! Avec les 15cm de poudre tombés la veille, on va se gaver !!!"
A voté !
Ce qui fut dit fut fait. Et bien fait ! Grosse gavade au soleil sur l'itinéraire le plus couru du secteur Lautaret. Premières traces dans la face SE du pic, grandes courbes dans une neige de rêve, une foule un peu surprise par le beau temps et démarrant la rando un peu tardivement...
Observation bouquetins au parking avant de rentrer à la maison pour préparer le ouikaine.
Douche, sacs faits, cuisson du pain... et merde, il sera pas cuit avant 15h... Tant pis, on va essayer de pas trop traîner...
Dès que le "bip" de la machine retentit, hop, le pain dans le sac et zou, le sac sur le vélo et les bonhommes dessus ; c'est parti !
Pas grave, ils nous garderont bien un bout de gratin...
Névache-ville-basse puis ville-haute et voilà la petite route de la haute vallée et ses 10%, parfois 12... Nous espérons secrètement aller plus loin que les voitures qui sont arrêtées à Basse Sausse pour cause de neige sur la route, mais cela ne se fera pas : vraiment trop de neige ! Et vu l'heure, ça risque pas de porter...
18h30, nous posons les vélos contre un mélèze, à hauteur du pont de la Souchère, Kler file pendant que je peaufine le rangement et l'empaquetage des véhicules.
Une douche chaude, une grande salle de séchage des peaux et chaussures, un corridor de stockage des skis, des chambres de 4 ou 5, des couettes, des toilettes à l'intérieur ainsi que des lavabos, c'est le grand luxe !
Accueil sympa des deux jeunes gardiennes. Je réalise 5 ou 6 corvées d'eau au lac Rond à 200 mètres du bâtiment avant de me laisser tenter par la pente N qui semble avoir bien gardé la poudre juste au dessus du refuge. En dix minutes, je suis au sommet. De nouveau, un lagopède manifeste sa présence (chant et traces) ainsi qu'un accenteur alpin et quelques chocards . Je prends le temps de "shooter quelques pix' " avant d'hésiter un petit moment devant l'entrée du couloir pas si raide mais bien corniché. Après avoir découpé un bon morceau qui dévale la pente sans trop de dégat, je me lance pour déchausser 30 secondes plus tard... devant le refuge.
Au refuge, nous retrouvons Nils du Queyras (bientôt des Pyrénées si tout se passe bien) qui nous accompagne demain à la pointe des Cerces. Tout continue de se dérouler comme prévu.
Encore un lever à 6h pour un départ à 7h en direction du seuil des Rochilles puis du col des Cerces.
Bilan :
J1 : vélo : 40 km, 500D+ ski : 300D+
J2 : ski : 1500D+, 1100D-
J3 : ski : 1200D+, 1600D-
J4 : ski : 1000D+, 1200D- vélo : 40km, 200D+