Etat des lieux du VAE
En faisant le tour du marché, on se rend compte qu'il n'existe aucune offre classique qui permette d'atteindre les performances voulues. L'offre de VAE en France et en Europe est une offre destinée à un usage citadin, avec des petits dénivelés. Pour ces besoins, la solution retenue a été celle de moteur "moyeu" qui sont logés dans d'énormes moyeux, à l'avant ou à l'arrière du vélo. Pour résumer : avec ce système, le couple que doit fournir le moteur est trop élevé et entraîne une chute du rendement de l'ensemble moteur/vélo, ce qui se traduit par une autonomie très mauvaise. Il faut en effet savoir qu'un moteur électrique a une plage d'utilisation assez restreinte, et que dès qu'on sort de cette plage, le moteur perd beaucoup d'énergie en chaleur (il chauffe!!).
Des informations sur ce type de vélo sur les sites français suivants :
velectris
cyclurba
Une solution
Pour notre cahier des charges : gros dénivelés, longues montées, le système idéal est un moteur qui entraîne le pédalier, et donc la roue arrière via la transmission classique d'un vélo. Ainsi, le cycliste profite de toutes ses vitesses habituelles! Et mieux, le moteur en profite : ainsi, l'assistance est moins gourmande lorsque le vélo roule avec des rapports plus courts.
J'ai choisi un moteur Cyclone donné pour 500W, propulsé par une batterie Yesa 24V 20Ah. Cette batterie utilise la dernière technologie du lithium : le phosphate de fer liquide. Elle respecte la directive RoHS, qui impose un cahier des charges visant à limiter les risques pour l'homme et pour l'environnement. En terme de production et de recyclage, ce type de batterie est donc des plus eco-friendly. L'adaptation sur le vélo a elle été co-confiée à Maître GG, psychopathe en chef et bricoleur émérite.
Le moteur est commandée par une poignée tournante "de gaz" : quand celle-ci est relachée, le vélo se pilote comme un vélo normal ! Dès qu'on accélère, on a l'impression d'avoir les jambes surdopées d'un Virenque de la grande époque. Ah oui, ce n'est pas une mobylette : il faut quand meme pédaler !
Le résultat
Après deux essais (montée à Chamrousse et montée au col de Porte, depuis la maison à SMH), il s'avère que l'autonomie est suffisante : on peut monter pendant maximum 1400m de dénivelé en roulant avec l'assistance à fond presque en permanence. Au niveau chiffres, ça donne 1h30 pour monter à Chamrousse (soit un temps identique au bus VFD, si on compte les trajets domicile-gare) et 1h pour le col de Porte (contre 30min en voiture). La vitesse de croisière à la montée est de l'ordre de 20km/h en moyenne, en moulinant un peu (histoire de ne pas arriver congeler à l'attaque de la rando). Et à la descente, les voitures sont un peu à la ramasse...
Au sujet de la consommation, mon montage consomme 0.5kWh par sortie, équivalent à 1g CO2/km. A comparer aux quelques 160g CO2/km pour une voiture (source).
Avec cet outil, le problème récurrent du manque de temps s'effondre! La voiture trouve là un vrai challenger, pour des sorties 100% pur bio et 100% au grand air.
En faisant le tour du marché, on se rend compte qu'il n'existe aucune offre classique qui permette d'atteindre les performances voulues. L'offre de VAE en France et en Europe est une offre destinée à un usage citadin, avec des petits dénivelés. Pour ces besoins, la solution retenue a été celle de moteur "moyeu" qui sont logés dans d'énormes moyeux, à l'avant ou à l'arrière du vélo. Pour résumer : avec ce système, le couple que doit fournir le moteur est trop élevé et entraîne une chute du rendement de l'ensemble moteur/vélo, ce qui se traduit par une autonomie très mauvaise. Il faut en effet savoir qu'un moteur électrique a une plage d'utilisation assez restreinte, et que dès qu'on sort de cette plage, le moteur perd beaucoup d'énergie en chaleur (il chauffe!!).
Des informations sur ce type de vélo sur les sites français suivants :
velectris
cyclurba
Une solution
Pour notre cahier des charges : gros dénivelés, longues montées, le système idéal est un moteur qui entraîne le pédalier, et donc la roue arrière via la transmission classique d'un vélo. Ainsi, le cycliste profite de toutes ses vitesses habituelles! Et mieux, le moteur en profite : ainsi, l'assistance est moins gourmande lorsque le vélo roule avec des rapports plus courts.
J'ai choisi un moteur Cyclone donné pour 500W, propulsé par une batterie Yesa 24V 20Ah. Cette batterie utilise la dernière technologie du lithium : le phosphate de fer liquide. Elle respecte la directive RoHS, qui impose un cahier des charges visant à limiter les risques pour l'homme et pour l'environnement. En terme de production et de recyclage, ce type de batterie est donc des plus eco-friendly. L'adaptation sur le vélo a elle été co-confiée à Maître GG, psychopathe en chef et bricoleur émérite.
Le moteur est commandée par une poignée tournante "de gaz" : quand celle-ci est relachée, le vélo se pilote comme un vélo normal ! Dès qu'on accélère, on a l'impression d'avoir les jambes surdopées d'un Virenque de la grande époque. Ah oui, ce n'est pas une mobylette : il faut quand meme pédaler !
Après deux essais (montée à Chamrousse et montée au col de Porte, depuis la maison à SMH), il s'avère que l'autonomie est suffisante : on peut monter pendant maximum 1400m de dénivelé en roulant avec l'assistance à fond presque en permanence. Au niveau chiffres, ça donne 1h30 pour monter à Chamrousse (soit un temps identique au bus VFD, si on compte les trajets domicile-gare) et 1h pour le col de Porte (contre 30min en voiture). La vitesse de croisière à la montée est de l'ordre de 20km/h en moyenne, en moulinant un peu (histoire de ne pas arriver congeler à l'attaque de la rando). Et à la descente, les voitures sont un peu à la ramasse...
Au sujet de la consommation, mon montage consomme 0.5kWh par sortie, équivalent à 1g CO2/km. A comparer aux quelques 160g CO2/km pour une voiture (source).
Avec cet outil, le problème récurrent du manque de temps s'effondre! La voiture trouve là un vrai challenger, pour des sorties 100% pur bio et 100% au grand air.